Emmanuel Macron a demandé à Abdelmadjid Tebboune un geste de clémence pour Boualem Sansal. Une libération est-elle envisageable ?
Un appel décisif entre Tebboune et Macron
Le président français Emmanuel Macron a contacté son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune ce lundi 31 mars, marquant un tournant dans la crise diplomatique entre Paris et Alger. Lors de cet échange, il a plaidé en faveur d’un geste de clémence pour l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison. L’inclusion de cette demande dans le communiqué officiel de la présidence algérienne laisse entrevoir une possible issue favorable.

Une crise diplomatique sur le point de s’apaiser
Cet entretien téléphonique, le premier entre les deux présidents depuis huit mois, intervient dans un contexte de tensions croissantes, notamment exacerbées par les prises de position du ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau. L’issue de cette affaire pourrait non seulement sceller le sort de Boualem Sansal mais aussi ouvrir la voie à une normalisation des relations franco-algériennes.