Après la condamnation de l’écrivain Boualem Sansal à 5 ans de prison en Algérie, Emmanuel Macron appelle les autorités algériennes à faire preuve de clémence.
Boualem Sansal : Une condamnation qui suscite l’indignation
L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été condamné à cinq ans de prison ferme et à une amende de 500 000 DA pour atteinte à l’intégrité du territoire. Son tort ? Avoir relayé, dans un média français d’extrême droite, une position marocaine remettant en cause les frontières algériennes héritées de la colonisation. Ce verdict a immédiatement suscité une vague de réactions en France. Des figures politiques de divers bords, comme Christophe Lemoine et Marine Le Pen, ont exprimé leur opposition, dénonçant une décision injuste et appelant à une issue plus clémente.

L’appel de Macron aux autorités algériennes
Lors d’une conférence de presse, Emmanuel Macron s’est exprimé sur cette affaire, exprimant son souhait de voir Boualem Sansal retrouver sa liberté. Il a évoqué « le bon sens et l’humanité » des autorités algériennes, laissant entendre qu’une grâce présidentielle pourrait être envisagée. De son côté, le Premier ministre François Bayrou a qualifié la condamnation d’« injustifiable » et a exhorté Alger à reconsidérer cette décision. Alors que cette affaire continue de faire réagir, elle illustre une fois de plus la sensibilité des relations franco-algériennes sur les questions de mémoire et de souveraineté.