Dans les aéroports d’Alger, la perte des bagages a été enregistrée pendant la précédente saison estivale. Après plusieurs déclarations, les services de sécurités ont mis la main sur quatre employés d’Air Algérie. Les détails dans cette édition du mardi 1er novembre 2022.
Des jours pour le voleur et un jour pour le propriétaire dit-on. Après plusieurs déclarations de perte de bagage dans les aéroports internationaux à l’instar de celui de Houari Boumediene, les services de sécurité de cet aéroport ont procédé à l’arrestation de quatre employés d’Air Algérie, suspectés de vol de bagage, a rapporté l’arabophone Ennahar. Suite à une enquête lancée par rapport au vol de bagage dans l’aéroport Houari Boumediene quatre employés travaillant dans le service des bagages de la compagnie aérienne nationale ont été identifié. Certains ont même accumulé 20 ans de service. Cette enquête a également permis de mettre la main sur trois téléphones portables, d’une valeur de 80 000 dinars algériens chacun, appartenant à des voyageurs. Ces voyageurs ont déjà fait part de la disparition de leurs appareils. Par ailleurs, à l’issue de ces investigations, les quatre suspects ont été présentés, en comparution immédiate, devant le tribunal de Dar El Beida, le lundi 31 octobre 2022. Lors de cette séance, les mis en cause ont reconnu avoir commis ces vols. De son côté, le procureur de la république a décidé de reporter le procès au lundi 7 novembre 2022. Il est à noter que Air Algérie s’est constituée partie civile, de même que trois autres victimes. Et ce, pour demander des réparations financières, a rapporté la même source.
Un père de famille arrêté pour la même cause
En effet, pour les mêmes motifs, celui du vol de bagage, un père de famille a été également arrêté au niveau du même aéroport. Âgé d’une quarantaine d’année, ce père de famille aurait récupéré un sac contenant une importante somme d’argent. Lors de son procès, ce suspect a fait part de son intention de rendre le sac à son propriétaire. Peu confiant des déclarations de l’homme, le procureur de la république a demandé un an de prison avec une amende de 20 000 dinars algériens.