Un groupe d’étudiants dans la Wilaya de Mascara a fait exploser un énorme scandale en déposant une plainte devant le procureur de la République auprès du tribunal de Mascara, accusant un ancien directeur de résidence universitaire et un médecin de résidence, en plus de l’actuelle directrice, d’avoir créé un réseau de prostitution pour piéger des étudiantes et vendre des enfants illégitimes via Internet, ainsi que d’autres charges, y compris aider une étudiante à accoucher de manière traditionnelle dans l’un des villages de Mascara.
Le juge d’instruction du tribunal a rendu une ordonnance pour placer trois responsables de la Direction des services universitaires sous contrôle judiciaire dans une affaire relative à la traite des enfants en bas âge, dans laquelle le juge d’instruction a entendu plusieurs parties, dont deux fonctionnaires de la résidence universitaire pour filles étudiantes et deux fonctionnaires de la commune de Mamounia. Le procureur de la République a également ordonné l’ouverture d’une enquête préliminaire après avoir découvert que le bébé né d’une étudiante enceinte, il y a quatre mois a été vendu et inscrit au nom d’une personne autre que son père à l’autorité de l’état civil de la commune de Mamounia.
La même étudiante, il y a deux ans, a vendu un autre bébé à une famille résidant dans la capitale, comme le disent nos sources, que chaque étudiante a vendu au moins deux enfants et que l’enquête sur l’affaire est toujours en cours car ce réseau se répand dans toutes les universités en Algérie.
En effet, une des étudiantes interrogées par notre site nous a confirmé l’augmentation du nombre d’étudiantes universitaires qui se livrent à la prostitution pour s’aider dans les dépenses universitaires et les exigences de la vie, en ajoutant que les étudiantes ne veulent pas tomber sous le fardeau des dettes accumulées et que le travail de prostitution a toujours été une option valable, et a cité en exemple son amie étudiante en économie âgée de 23 ans et qui gagnait 2000 dinars par jour. En outre, le propriétaire d’une maison de prostitution à Annaba nous a déclaré que plus de la moitié de celles qui travaillent avec lui sont des étudiantes.