Ce 30 octobre 2025, le débat sur l’accord franco-algérien de 1968 a été ravivé à l’Assemblée nationale en France. Utilisant sa niche parlementaire, le Rassemblement national (RN) a proposé une résolution condamnant cet accord, qui a finalement été adoptée par une infime majorité de voix, celle-ci ne tenant qu’à une seule voix.
Une victoire revendiquée par le Rassemblement national
Le document présenté par le RN, dénonçant les clauses du lie de 1968, a été soutenu par certains groupes, dont Horizons et Les Républicains. Marine Le Pen, leader du RN, a salué cette adoption comme une « victoire historique », marquant la première adoption d’une proposition émanant de leur groupe à l’Assemblée. Le texte exige une révision des privilèges accordés aux citoyens algériens en France, notamment en matière de séjour et de travail.
Réactions sur l’accord historique
L’accord signé en 1968 attribue aux Algériens un statut particulier en France, facilitant l’obtention de titres de séjour pour les membres de leurs familles. Cependant, ce texte a toujours suscité des critiques. Un récent rapport parlementaire pointe une « situation juridique problématique », tandis que des figures politiques comme Bruno Retailleau ont exprimé des réserves similaires. Sur la scène politique, cette décision a également provoqué des réactions hostiles, notamment de Jean-Luc Mélenchon, qui a exprimé publiquement sa désapprobation via Twitter.