Un rapport présenté par le président de la Commission espagnole d’aide aux réfugiés, jeudi, devant la commission des libertés du Parlement européen, a révélé que l’incident du massacre de Melilla contre des migrants africains n’a pas révélé tous ses secrets, appelant à une enquête approfondie.
Estrella Galán a lu devant la commission son récit des événements survenus à Melilla le 24 juin, au cours desquels au moins 23 personnes ont été tuées et 77 migrants sont toujours portés disparus, selon elle.
Galán a parlé aux membres du Parlement européen des événements les plus importants qui ont causé cette tragédie, soulignant l’escalade de la violence pratiquée par les autorités marocaines contre les migrants dans les camps près de la clôture de Melilla, depuis la reprise des relations de coopération avec le Maroc en Mars 2022, après le changement de gouvernement de Pedro Sánchez, sa position sur le conflit du Sahara occidental.
Selon elle, l’accord s’est traduit sur le terrain par « une plus grande coopération pour l’utilisation de nouveaux contrôles aux frontières, avec une augmentation des interceptions en mer, des arrestations et des raids sur les colonies d’immigrés, et des transferts forcés vers l’Algérie ou le Sahara