L’instance fédérale a récemment été destinataire d’un courrier de la part de la Commission d’arbitrage de la FIFA. Elle n’y a fait aucune mention d’une réponse négative. Mais elle a informé, à mots à peine voilés, qu’elle n’a rien à reprocher à la prestation du contesté referee gambien. Un retour concernant le match Algérie – Cameroun qui attire les foudres de la FAF l’amenant à avoir recours au TAS. Plus d’explication à travers cette édition de ce lundi 16 mai.
Voilà maintenant un peu plus d’une semaine que l’organe chargé d’évaluer les litiges arbitraux a adressé sa correspondance énigmatique et à priori définitive. Charaf-Eddine Amara et compagnie reprochent à la fédération sportive mondiale du football de ne pas avoir été véritablement « claire et honnête » envers eux. En effet, dans le recours qu’elle compte introduire au TAS, la FAF dénonce notamment une influence prépondérante dans les opérations de sa filiale chargée du développement de l’arbitrage international.
En application de l’article 58 des statuts de la FIFA, l’instance fédérale s’apprête donc à solliciter une révision de la sentence de la Commission d’arbitrage de la FIFA. Une décision qu’elle n’a eu de cesse de décrire comme étant décousue.
Mieux selon la FAF, la FIFA devait alors, geler l’activité de Gassama jusqu’à ce qu’une lumière soit faite sur l’enquête, comme il est de coutume en cas pareil.