Ce vendredi 12 mai 2023, le Parlement arabe, énergétiquement rejeté et condamné la déclaration du parlement européen sur la liberté d’expression en Algérie. Pour le parlement arabe la déclaration des députés européen sur l’Algérie est tout simplement une ingérence flagrante et inacceptable dans ses affaires intérieures de notre pays l’Algérie.
En effet, pour le parlement arabe la déclaration des députés européens représentant une violation flagrante des principes des Nations Unies et de toutes les normes et lois internationales. Aussi, le Parlement arabe demande aux députés européens de cesser immédiatement et complètement de s’imposer comme le gardien des pays arabes. Notons également que le parlement arabe a insisté sur le faite les députés européens cessent de politiser les questions relatives aux droits de l’homme et à les utiliser comme prétexte pour s’ingérer dans les affaires intérieures de l’Algérie. Toujours dans sa déclaration le Parlement arabe a appelé l’Algérie et les autres pays arabes à ne pas prêter attention à ces déclarations suspectes, car elles proviennent d’un organe qui n’a ni autorité ni mandat pour évaluer les droits de l’homme dans les pays arabes.
voici la Déclaration de l’Assemblée populaire nationale sur le règlement du Parlement européen:
Nous avons vu avec une grande consternation le règlement du Parlement européen sur la liberté d’expression et de la presse en Algérie en raison de sa désinformation et de ses erreurs qui sont loin des réalités de la situation en Algérie et du mouvement, de l’ouverture et de la liberté observés dans l’arène médiatique.
L’Assemblée populaire nationale affirme que l’Algérie est un pays souverain dans ses décisions et ses positions qui croit à la logique de l’égalité dans ses relations avec les pays du monde, y compris l’Union européenne, et n’accepte en aucune manière la politique de deux poids, deux mesures, qui sert des agendas qui ne sont plus cachés à personne.
L’Assemblée populaire nationale enregistre avec grand étonnement le mépris du Parlement européen pour la voie de communication directe entre les deux organes, représentés par la commission parlementaire mixte « Algérie-Union européenne », pour laquelle le parti européen a récemment élu un nouveau président après la démission de son ancien président, poursuivi dans des affaires de corruption. Qui subit l’oppression et l’épuisement de ses richesses simplement pour réclamer son droit à récupérer sa terre et sa liberté.
L’Assemblée populaire nationale note malheureusement la persistance du Parlement européen en raison du contrôle de cercles bien connus qui tentent de dissimuler et de déformer les faits, et son adoption d’une politique de mépris des justes causes et du droit des peuples à leur liberté et à la restitution de leurs terres usurpées.
Le Parlement européen rappelle également que l’Algérie, sous la conduite du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a résolu et résolu de consolider l’Etat des institutions fondé sur les piliers de la vraie démocratie et du respect de la souveraineté des peuples, loin des faux slogans.
La Déclaration complète de l’Assemblée nationale
« Le Bureau de l’Assemblée nationale, dirigé par M. Salih Vogel, Président de l’Assemblée nationale, exprime son rejet absolu et sa désapprobation de la chute répétée de l’institution du Parlement européen, qui aujourd’hui nous a présenté sans vergogne une déclaration tronquée contenant de terribles erreurs, penchant et fabriquant les principes du droit international. L’institution, qui est presque discréditée par les honorables gens du monde.
Le Parlement européen est devenu une institution habituée à naviguer dans la politique de supériorité et d’arrogance, à défendre les droits de l’homme dans un pays et à les assassiner dans d’autres. Il exige la liberté et remplit la tyrannie. Il appelle à l’état de droit et s’enrichit par l’exploitation. Basé sur des erreurs complexes juridiques, politiques, diplomatiques et morales. De ce point de vue, le Bureau de l’Assemblée nationale l’appelle à abandonner le principe de deux poids, deux mesures, à ne pas nourrir sa haine apparente contre les pays qui ne respectent pas ses politiques, et l’exhorte à faire preuve de plus de crédibilité et à faire preuve d’enthousiasme – comme il l’a montré sur d’autres terrains géographiques du monde – contre toutes les formes d’oppression et d’agression auxquelles notre peuple palestinien sans défense est soumis, dont les terres, les cours et les saintetés sont profanées, et les crimes odieux commis contre les enfants et les femmes hier et aujourd’hui lointain. La propagation et l’exacerbation des manifestations d’achat des créances de certains de ses membres – par le biais de pourboires et de pots-de-vin – ont conduit à son effacement et à la fermeture des yeux sur le soutien du droit d’un peuple luttant pour l’autodétermination.
Le Bureau de l’Assemblée nationale réaffirme une fois de plus que le peuple algérien s’est soulevé dans sa révolution de libération contre le colonialisme odieux, au mépris des valeurs et des principes des droits de l’homme, de l’État de droit et de la justice. Il a gagné l’appréciation et les éloges de tous. Et elle n’acceptera pas le Don, la tutelle ou les diktats. Il souligne que les institutions de l’État accomplissent leurs tâches sur la base de la Constitution d’Al-Fateh de novembre 2020 et des lois de la République, et que le pouvoir judiciaire en leur sein adhère au principe de séparation des pouvoirs, et est donc un pouvoir judiciaire indépendant qui rend ses décisions au nom du peuple algérien, et qu’il n’est pas motivé par des caprices, des humeurs ou des diktats car l’institution du Parlement européen tente désespérément de le déformer et de lui attacher des accusations injustes et fausses. Il reste à cette entité à reconnaître que les relations de l’Algérie avec les autres se construisent sur la base de l’égalité, de la réciprocité et du respect mutuel.
