L’Algérie prolonge jusqu’à fin 2026 l’entrée sans visa pour les binationaux. Une mesure exceptionnelle accompagnée d’un appel à la solidarité pour fluidifier les rendez-vous consulaires.
Voyager en Algérie sans Visa : Mesures prolongées et appel à la solidarité
Le ministère des Affaires étrangères en Algérie a décidé de reconduire une mesure exceptionnelle qui simplifie les voyages pour les citoyens binationaux. Cette annonce, faite le 29 décembre 2025, concerne les Algériens qui résident à l’étranger et possèdent un passeport d’un autre pays en cours de validité. Jusqu’au 31 décembre 2026, ils peuvent entrer et sortir du pays sans avoir besoin d’un visa préalable.
Nouvelles dispositions pour les voyages des binationaux
Cet amendement permet aux détenteurs d’un passeport étranger et d’un document algérien d’effectuer des trajets vers et depuis l’Algérie sans visa jusqu’à la fin de l’année 2026. Un passeport biométrique ou une carte nationale d’identité algérienne, même expirés, sont nécessaires pour bénéficier de cette facilité de voyage. Il est obligatoire de présenter les mêmes documents lors de l’entrée et de la sortie du territoire national pour assurer la fluidité des contrôles.
L’appel à la libération des rendez-vous consulaires
Abdelouahab Yagoubi, représentant des Algériens résidant en France à l’Assemblée nationale populaire, a exprimé son soutien à la prolongation de cette mesure à travers une publication sur sa page Facebook, ce 30 décembre 2025. Cependant, il met en avant un problème persistant concernant les difficultés rencontrées pour obtenir des rendez-vous dans les consulats. Ces rendez-vous sont cruciaux pour renouveler les passeports algériens nécessaires pour voyager ou actualiser les titres de séjour.
Encouragement à la solidarité communautaire
Face à ces défis, Abdelouahab Yagoubi sollicite l’entraide parmi les citoyens binationaux. Il les encourage à libérer leurs créneaux consulaires lorsqu’ils ne sont pas absolument nécessaires, afin de faciliter l’accès aux services pour ceux dans le besoin. Cette démarche pourrait alléger la pression sur les services consulaires et améliorer les conditions pour tous, évitant ainsi des complications administratives potentiellement lourdes pour plusieurs familles.