Les dernières estimations concernant les réserves prouvées de pétrole en Algérie pour l’année 2025 ont été publiées par des organismes internationaux spécialisés. Ces données permettent de situer le pays dans le contexte énergétique du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), une région où l’on constate une tendance générale à la stabilité des réserves.
Chiffres clés et source des données
Selon le bilan annuel dévoilé le 29 décembre par la plateforme Attaqa, l’Algérie a des réserves prouvées de pétrole s’élevant à 12,2 milliards de barils en fin d’année 2025. Ce chiffre est corroboré par les données de référence de l’industrie, notamment du Oil & Gas Journal.
Cette quantité de réserves classe l’Algérie au septième rang parmi les pays de la région MENA en termes de ressources pétrolières. Comparée aux années précédentes, la stabilité des réserves algériennes est notable, contrairement à certains autres pays de la région qui ont observé des augmentations.
Classement régional et évolutions
En 2025, le total des réserves prouvées de pétrole dans la région MENA a atteint 735,26 milliards de barils, selon les informations relayées par Attaqa. Ce chiffre montre une augmentation par rapport aux 728,44 milliards de barils enregistrés en 2024. L’Arabie saoudite mène ce classement régional avec 267,2 milliards de barils.
Juste après l’Arabie saoudite, on trouve l’Irak avec 145 milliards de barils, suivi des Émirats arabes unis à 120 milliards de barils, et du Koweït avec 101,5 milliards de barils. Pour leur part, les Émirats arabes unis ont connu une augmentation de 7 milliards de barils en 2025 après une période de stagnation.
Focus sur l’Afrique du Nord
En Afrique du Nord, la Libye possède les réserves pétrolières les plus importantes parmi les nations MENA. Les réserves combinées du Soudan et du Soudan du Sud sont estimées à 5 milliards de barils pour 2025, avec une concentration majeure au Soudan du Sud.
D’autres pays de la région MENA rapportent des réserves moins significatives, tels qu’Oman avec 4,825 milliards de barils, l’Égypte avec 3,3 milliards de barils, et la Syrie avec 2,5 milliards de barils.