Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, s’apprête à donner son allocution annuelle au Parlement, une tradition désormais bien ancrée similaire au discours sur l’état de l’Union des présidents américains. Ce rendez-vous, prévu pour le 30 décembre, est très attendu par les citoyens.
Évolution économique et projets en cours
Lors de son discours, Tebboune fera le point sur les avancées réalisées au cours de l’année écoulée et se penchera sur les défis économiques du pays, notamment après sa réélection en septembre 2024. L’année 2026 est identifiée comme une période cruciale pour la concrétisation de projets économiques majeurs.
Le développement du site de Gara Djebilet, dans le sud-ouest algérien, est particulièrement notoire. La nouvelle ligne de chemin de fer Béchar-Tindouf, qui facilite l’exploitation minière dans cette région, sera inaugurée début janvier, un projet jugé « historique » par le président.
Objectifs futurs et questions sociales
Tebboune s’est engagé sur des objectifs ambitieux, tels que l’atteinte d’un PIB de 400 milliards de dollars d’ici 2027. De nombreux autres projets structurants avancent, tels que l’exploitation du phosphate et le développement de l’agriculture avec des partenaires internationaux.
Le discours devrait également aborder des initiatives sociales, y compris les augmentations de salaires promises pour les fonctionnaires et les mesures prises pour améliorer les conditions de vie des citoyens, comme celles observées en 2025.
Problèmes politiques et internationaux
Dans son allocution de l’année précédente, Tebboune avait souligné l’importance du dialogue politique. Il pourrait aborder de nouvelles questions électorales, notamment avec la participation de l’opposition, et aborder des enjeux tels que la lutte contre la corruption.
Enfin, le président algérien pourrait toucher à des questions internationales épineuses, notamment en relation avec le Sahara occidental et la Palestine, ainsi que la dynamique actuelle avec la France.