L’Algérie interpelle MSC et Maersk sur des pratiques maritimes jugées non conformes et exige des mesures urgentes pour améliorer le service et la conformité réglementaire.
Algérie : Exigences vis-à-vis de MSC et Maersk pour des pratiques maritimes améliorées
L’Algérie a dépensé environ 38 milliards de dollars pour le fret maritime entre 2012 et 2022. Deux leaders du transport maritime mondial, MSC et Maersk, ont été rappelés à l’ordre par les autorités algériennes. La direction de la marine marchande et des ports, sous l’égide du ministère de l’Intérieur et des Transports, a adressé une lettre officielle le 11 décembre. Cette correspondance met en lumière neuf pratiques non conformes aux règlements locaux par ces armateurs.
Pratiques commerciales critiquées de MSC et Maersk
Les entités MSC et Maersk sont accusées de diverses irrégularités, telles qu’un nombre insuffisant de guichets, une organisation défaillante de l’accueil des clients, et des procédures douanières inefficaces. Les retards de livraison des marchandises, les coûts supplémentaires pour les clients, ainsi que la lenteur dans le traitement des connaissements et l’émission des bons de livraison ont été également signalés. Une autre critique concerne l’obligation de paiement par virement bancaire uniquement.
De plus, les compagnies sont accusées de refuser l’accès direct à certains opérateurs, nécessitant des rendez-vous pouvant prendre plusieurs jours. Les clients doivent souvent attendre de longues heures pour finaliser leurs opérations.
Exigences algériennes pour une amélioration des pratiques
Après avoir identifié les pratiques jugées contraires aux normes, la direction de la marine marchande et des ports a exigé que MSC et Maersk prennent immédiatement des mesures correctives. L’objectif est d’éliminer les pratiques irrégulières et d’améliorer l’accueil ainsi que le service client pour garantir des standards professionnels adéquats.
