Ségolène Royal a été élue présidente de l’Association France-Algérie (AFA) par son conseil d’administration le 18 décembre, succédant à Arnaud Montebourg. Elle s’engage à renforcer les relations amicales entre la France et l’Algérie, poursuivant l’objectif d’une relation pacifique entre les deux nations.
Engagement pour l’amitié Franco-Algérienne
La nomination de Mme Royal s’inscrit dans la continuité de ses idées favorables à une coopération harmonieuse et bénéfique. Ségolène Royal souhaite poursuivre les efforts d’Edmond Michelet et de Germaine Tillion en faveur d’une amitié durable, comme l’a exprimé sur X.
Dans un communiqué, l’AFA affirme que sous la présidence de Royal, l’organisation se concentrera sur l’amplification des échanges amicaux entre les peuples français et algérien. Fondée le 20 juin 1963 par des personnalités telles qu’Edmond Michelet et Germaine Tillion avec le soutien du Général De Gaulle, l’association a toujours œuvré pour des relations marquées par l’amitié et le respect mutuel.
Polyvalente voix pour la diplomatie Franco-Algérienne
Depuis juillet 2024, durant la crise entre les deux pays, Royal plaide constamment pour une réduction des tensions. Face à la fermeté prônée par le président Emmanuel Macron en août dernier, Royal a accusé le gouvernement de détourner l’attention des problèmes internes.
Elle a critiqué la décision de Retailleau d’expulser des influenceurs algériens, affirmant qu’un seul incident ne devrait pas ternir l’image d’un pays entier. En novembre, réagissant au rapport estimant les coûts de l’accord de 1968, elle a mis en lumière l’apport significatif des travailleurs algériens à l’économie française.
Positions claires sur la colonisation
Ségolène Royal n’hésite pas à aborder la colonisation de l’Algérie en qualifiant le processus d’ »ensauvagement ». En janvier 2025, elle a mentionné avoir une « dette morale » envers l’Algérie, soulignant son héritage militaire où sa famille a combattu durant la guerre d’Algérie.