Le potentiel en hydrocarbures des zones maritimes algériennes a suscité l’intérêt des grandes entreprises internationales. Parmi elles, Chevron, le géant américain, a officialisé son engagement par un accord et un investissement ciblé.
Un accord solide et un investissement conséquent
En janvier 2025, un accord a été conclu entre Chevron et l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) concernant une étude complète du potentiel offshore algérien. Chevron a prévu un budget de 100 millions de dollars pour cette étude, qui s’étendra sur deux ans avec une remise des résultats finale prévue avant 2028.
L’engagement de Chevron et les perspectives d’Alnaft
Samir Bekhti, président d’Alnaft, a souligné l’importance de cet accord lors d’un entretien avec la chaîne AL24. L’intérêt de Chevron pour l’exploration en Algérie démontre la viabilité d’initiatives dans ce secteur. Bekhti a ajouté que des données géologiques nécessitent encore des analyses poussées avant l’ouverture à la concurrence des blocs. Une autre étude est en cours par le groupe de services pétroliers SLB, dont les résultats seront bientôt connus.
Étendue géographique et stratégie pétrolière aamont
Le secteur minier algérien couvre 1,7 million de kilomètres carrés, avec la zone offshore de 131 000 kilomètres carrés en lice pour l’étude de Chevron. Pendant ce temps, l’exploration terrestre se poursuit. Le tour d’appel d’offres de 2024 a déjà attiré plus de 600 millions de dollars d’engagements pour l’exploration et pourrait aboutir à un investissement de 3 milliards de dollars pour le développement.
Prochaines phases et discussions en cours
L’exploitation des ressources dépendra des résultats des études techniques et économiques en cours. Alnaft utilisera ces données pour organiser de futurs appels d’offres internationaux. En parallèle, Sonatrach poursuit des négociations avec d’autres grands groupes pétroliers tels qu’Exxon Mobil, ENI, Equinor, et Occidental Petroleum, selon les indications fournies par Samir Bekhti.
