Deux ressortissants algériens ont été arrêtés et placés en détention suite à un cambriolage survenu en novembre dernier au domicile de l’ancien président français François Hollande, situé à Paris.
Une justice sévère selon la défense
La défense des deux prévenus soutient que l’accusation a été excessivement sévère en raison de l’identité des victimes impliquées dans l’affaire, François Hollande et sa compagne Julie Gayet.
Les accusés, nés respectivement en 1994 et 1995, ont été appréhendés une semaine après l’incident. Ils ont été accusés d’avoir volé une montre et un iPad lors du cambriolage survenu le 22 novembre. Heureusement, l’intervention rapide des forces de l’ordre a permis de limiter les répercussions du vol et de récupérer la montre dérobée.
Des accusations contestées
Les avocats des deux hommes ont demandé la libération provisoire de leurs clients, mais leur requête a été rejetée par la chambre d’instruction du tribunal de Paris. Selon leurs conseils, la qualification criminelle retenue est disproportionnée et résulte davantage de l’identité prestigieuse des victimes plutôt que des faits en eux-mêmes.
Un acte regretté par les suspects
Durant l’audience, l’un des suspects, Salah, qui travaille au noir et vit sans papiers depuis son arrivée d’Algérie il y a un an, a exprimé ses regrets. Il a déclaré n’avoir jamais envisagé de se retrouver dans une telle situation, pensant qu’il s’agissait d’un acte de chapardage mineur. « Je suis profondément désolé pour ce que j’ai fait. C’est une erreur que je regrette fortement », a-t-il affirmé, déplorant son incarcération.