Les tensions entre l’Algérie et le Maroc s’accentuent à nouveau autour de la question du caftan, chacun revendiquant l’appartenance culturelle de ce vêtement traditionnel. En décembre 2024, l’UNESCO a intégré deux variantes, la Gandoura et la Melehfa, au patrimoine culturel de l’Algérie, suscitant une réaction marocaine qui aurait impliqué des manœuvres trompeuses.
Les allégations portées contre le Maroc
Le Maroc se serait adressé à l’opinion publique en claimant que l’UNESCO a reconnu la spécificité marocaine du caftan, malgré l’officialisation par l’organisation de son inscription sous l’Algérie un an plus tôt. Lors d’une réunion tenue à New Delhi en décembre, il a été mentionné que le Maroc a obtenu une reconnaissance mineure pour sa version du caftan, tout en indiquant que cette tenue existe dans plusieurs cultures. Des problèmes ont été signalés dans leurs propositions à l’UNESCO.
Inexactitudes et incohérences détectées
Le délégué algérien a exprimé son inquiétude quant aux irrégularités remarquées dans le dossier soumis par le Maroc. Les éléments déposés ont été constamment réédités et publiés en dehors des délais officiels. En plus, la version de leur candidature diffusée en avril 2025 inclut des éléments empiétant sur le patrimoine déjà soumis par l’Algérie en 2012. Les démarches algériennes pour faire retirer le dossier marocain de l’UNESCO sont restées sans réponse.