Une famille algérienne résidant à Canteleu, situé près de Rouen, est menacée par une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF). Afin de renforcer leur intégration, le maire a mené une cérémonie de parrainage républicain pour leurs deux enfants, illustrant les incertitudes entourant leur statut futur en France. Une famille algérienne à Canteleu bénéficie d’un parrainage républicain pour contrer une OQTF.
Une Famille menacée d’expulsion soutenue localement
Le 6 décembre 2025, Tom Delahaye, maire de Canteleu (Seine-Maritime), a dirigé la cérémonie de parrainage républicain pour Massinissa et Salem, les enfants Ait Ali. L’autorité locale a accueilli les parrains, notamment Marceau Privat, ancien directeur en retraite, et une mère d’élève.
Soutien collectif contre l’OQTF
Les Ait Ali, qui ont la nationalité algérienne, font face à la possibilité d’être renvoyés en Algérie, même si leurs enfants n’ont aucun souvenir de ce pays. Le soutien local est significatif, impliquant l’école des enfants et des parents d’élèves. Le Réseau Éducation Sans Frontières (RESF) ainsi que le syndicat FSU SNUipp assistent la famille depuis un an. Une pétition en ligne a recueilli plus de 1 500 signatures. Marceau Privat a noté que le parrainage pourrait influencer la décision de la préfecture, vu l’importante mobilisation.
Les Démarches légales en cours
En mai 2024, la préfecture de Seine-Maritime a justifié son choix en se basant sur l’accord franco-algérien de 1968, régulant le droit de séjour de la famille. Cette décision a été suivie d’un refus de séjour et d’une mesure d’éloignement. La cour d’appel de Douai a rejeté le recours déposé par la famille. Le RESF étudie désormais d’autres options légales, y compris l’appel à la Cour européenne des droits de l’Homme.
Le maire, Tom Delahaye, a précisé que la date rapide pour la cérémonie visait à garantir la présence des élus, assurant qu’elle était essentielle avant les élections municipales. Il a avancé que cette action, bien qu’influencée par sa conviction personnelle, ne relevait pas de considérations politiques.
La famille et leurs soutiens espèrent une résolution positive, tout en poursuivant leurs efforts pour éviter l’expulsion en Algérie.