En 2025, les finances algériennes ont vu une évolution importante, notamment avec une baisse marquée des réserves de change, soulignant la capacité financière du pays sur la scène internationale. Les données de CEIC Data montrent que les réserves en devises de l’Algérie atteignaient 47,1 milliards de dollars fin octobre 2025. Ce chiffre est en baisse par rapport aux 67,8 milliards de dollars enregistrés fin 2024, une baisse de plus de 20 milliards selon le FMI.
Causes de la baisse des réserves
La Banque d’Algérie met en lumière les raisons de cette diminution avec un déficit de 7,506 milliards de dollars dans la balance des paiements au premier semestre 2025. Le déficit du compte des transactions courantes atteignait 10,483 milliards de dollars durant la même période. Le recul des exportations, essentiellement avec des prix d’hydrocarbures plus bas et une diminution des exportations de gaz naturel, associé à des importations élevées, a contribué à cette situation. La demande intérieure dynamique n’a fait qu’amplifier ce déficit.
Conséquences pour l’économie algérienne
La diminution des réserves, passant de 67,8 à environ 47 milliards de dollars, réduit la capacité de l’Algérie à gérer des crises économiques. Cette baisse rapide pourrait impacter la valeur du dinar algérien et poser des défis dans le financement des importations cruciales. Malgré tout, même si le stock actuel est en baisse, il reste au-dessus des seuils problématiques pour d’autres économies émergentes en difficulté.
Perspective et contexte international
L’érosion continue des réserves reflète un déséquilibre persistant entre les flux entrants et sortants de devises. La libéralisation de certains flux financiers et du tourisme ajoute à ce déséquilibre. Les données du FMI et de CEIC Data suggèrent que la situation nécessite un suivi régulier pour anticiper des ajustements potentiels ou des corrections économiques à venir.
