Lionel Scaloni encense l’Algérie en amont du Mondial 2026 et suscite des réactions à propos de la relation Alger-Paris.
Lionel Scaloni salue l’Algérie et fait allusion à la France au Mondial 2026
Dans une déclaration surprenante, Lionel Scaloni, entraîneur de l’équipe nationale d’Argentine, a livré ses impressions après le tirage au sort de la Coupe du Monde 2026 à Washington, le vendredi 5 décembre. Il a exprimé son admiration pour l’équipe d’Algérie, qu’il affrontera en juin prochain dans un groupe comprenant également l’Autriche et la Jordanie. De plus, il n’hésite pas à glisser une remarque envers la France.
Un enjeu sportif et politique
Le technicien argentin, connu pour avoir conduit son équipe à la victoire en 2022, a déclaré que l’Algérie possède de nombreux talents. Il souligne l’importance de la contribution algérienne aux équipes de football françaises et d’autres nations, sans spécifier s’il fait référence aux athlètes franco-algériens qui ont brillé en France, comme Zinedine Zidane ou Karim Benzema, ou aux Algériens de Ligue 1.
Réactions internationales
Cette déclaration a suscité des vagues de réactions tant en France qu’en Algérie. Certains estiment que Scaloni ne fait que souligner un fait avéré : l’importance des binationaux franco-algériens dans le championnat français. D’autres, en revanche, perçoivent dans ses mots une subtile provocation envers les Bleus, initie à partir de la finale de 2022 au Qatar, où l’Argentine avait battu la France.
Une réflexion au-delà du sport
Médias et réseaux sociaux se sont enflammés : pour la chaîne RMC, Lionel Scaloni évoquait les forces des joueurs algériens en établissant un lien avec la France, tandis que d’autres médias se questionnent sur la possibilité d’une provocation délibérée. Les observateurs algériens interprètent ses propos comme un signe de la reconnaissance croissante du football algérien à l’international. En Argentine, ces mots ont aussi suscité de vifs débats.
Cette déclaration pourrait bien revitaliser les discussions autour du sujet sensible des binationaux, et le Mondial 2026 s’annonce chargé de tensions symboliques entre ces nations.
