Le célèbre journaliste algérien, Saâd Boukba, âgé de 79 ans, a écopé d’une peine de trois ans de prison avec sursis et une amende d’un million de dinars. Le jugement a été rendu par le tribunal de Bir Mourad Raïs à Alger, à la suite d’une plainte déposée par la fille d’Ahmed Ben Bella, le premier président de la République algérienne.

Conséquences pour la web TV vision
Abdelhalim Haraoui, qui possède la Web TV Vision où Saâd Boukba a fait des déclarations controversées sur Ahmed Ben Bella et le « trésor du FLN », a été condamné à un an de prison avec sursis et à payer une amende de 500 000 dinars. La chaîne Vision est également fermée définitivement et son équipement confisqué. Auparavant, le procureur avait demandé une peine de cinq ans de prison et une amende de deux millions de dinars pour Saâd Boukba, reconnu comme le doyen de la presse algérienne. La plaignante avait exprimé la possibilité de retirer sa plainte.

Les délits retenus contre Saâd Boukba
Les accusations portées contre Saâd Boukba incluent l’outrage et la diffamation, en lien avec l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. Ces délits sont liés à des propos sur les symboles de la Révolution de libération nationale, ainsi que la diffusion intentionnelle d’informations fallacieuses. Quant à Abdelhalim Haraoui, il est accusé de complicité dans l’outrage et la diffamation, conformément aux dispositions des articles législatifs pertinents.