Découvrez les stratégies clés pour réduire l’économie informelle en Algérie : facturation obligatoire, limitation du cash et réformes fiscales pour un secteur formel renforcé.
Stratégies pour réduire l’économie informelle en Algérie
L’économie informelle en Algérie est un problème de longue date. Ce secteur capture une part importante de l’activité économique du pays, générant de vastes sommes d’argent qui échappent au contrôle fiscal. Les tentatives de réduire l’influence de l’informel ont malheureusement été infructueuses jusqu’à présent, et ce domaine ne cesse de s’étendre.
Facturation obligatoire
Ce problème ne se limite pas seulement à l’aspect financier, mais engendre aussi une concurrence déloyale pour les entreprises officielles et pose des menaces sanitaires et sécuritaires. Une solution réside dans l’application stricte de la loi de facturation, déjà en vigueur mais peu respectée. L’exigence de facturation pour tous biens et services pourrait significativement diminuer l’évasion fiscale liée à certaines entreprises « légales » qui masquent leur véritable chiffre d’affaires.
Réduction de l’usage du cash
Une autre stratégie consiste à restreindre l’utilisation d’argent liquide dans les transactions. Certaines opérations, telles que les ventes immobilières et de véhicules, sont déjà sujettes à cette réglementation sous une nouvelle loi financière.
Bien qu’il puisse être difficile d’imposer rapidement les paiements électroniques dans certains domaines, une approche progressive et sectorisée pourrait s’avérer bénéfique. Une réforme fiscale pourrait également encourager les opérateurs à intégrer l’économie formelle.
Changement de billets comme dernier recours
Si toutes ces interventions échouent, recourir au changement de billets pourrait être envisagé, forçant les grandes quantités d’argent non bancarisées à réintégrer les circuits officiels. Des exemples internationaux démontrent l’efficacité potentielle de cette approche. Le président a toutefois exprimé des réticences à cette solution, privilégiant un règlement par le dialogue. Cependant, la mesure continue de susciter un débat intense au sein du gouvernement et du public.