À trois semaines du coup d’envoi de la CAN 2025, l’Algérie a brièvement tremblé. En pleine cascade de blessures, une alerte concernant Aïssa Mandi est venue raviver les inquiétudes autour de l’état de la défense des Verts.
Une sortie inquiétante en Ligue 1
Aligné pour la 11ᵉ fois consécutive en championnat de France, le défenseur central algérien a dû quitter prématurément la pelouse lors de la victoire de Lille face au Havre (1-0). Touché physiquement, il a regagné le banc en boitant à la 39ᵉ minute, une image qui a immédiatement suscité la crainte à l’approche de la CAN.
Cette alerte intervient dans un contexte déjà tendu pour la sélection nationale, privée de plusieurs cadres offensifs et défensifs à cause de blessures importantes.
Un coup de froid vite dissipé
Heureusement pour l’Algérie, les premières nouvelles se sont révélées rassurantes. Selon les déclarations de l’entraîneur lillois, la sortie du joueur relève avant tout d’une mesure de précaution. En cause, une gêne aux adducteurs connue et jusque-là maîtrisée, mais accentuée par l’enchaînement des matchs. Le staff technique estime ainsi que le défenseur devrait être opérationnel pour les prochaines échéances en club, écartant le scénario d’une absence pour la CAN 2025.
Un pilier défensif difficilement remplaçable

Avec plus de 100 sélections et une récente stabilité retrouvée en charnière centrale, Aïssa Mandi incarne un repère essentiel pour les Verts. Son expérience, déjà précieuse lors des grands rendez-vous, reste un atout majeur dans un groupe en quête de certitudes avant le tournoi continental. Plus de peur que de mal pour l’Algérie : à quelques semaines de la CAN 2025, l’alerte autour d’Aïssa Mandi semble maîtrisée, un soulagement dans une préparation déjà marquée par les blessures.