Lors de sa visite à Constantine le 22 novembre, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a abordé l’état de l’économie algérienne. Il a particulièrement évoqué la diminution des revenus liés aux hydrocarbures, conséquence de la baisse actuelle des prix du pétrole.
Baisse des cours : répercussions et préparatifs
Les prix du pétrole gravitent actuellement autour de 60 dollars le baril. Malgré le fait que les hydrocarbures représentent l’essentiel des devises pour l’Algérie, Abdelmadjid Tebboune a voulu être rassurant. Il a laissé entendre que des mesures ont été mises en œuvre pour gérer cette situation sans alarmer.
Stratégies financières de l’Algérie
Le président s’est félicité du fait que le pays fonctionne sans avoir à s’endetter ou à emprunter. Rappelant la situation difficile de 2018 où le manque de liquidités était préoccupant, il souligne que des progrès ont été réalisés depuis.
Gestion des réserves et diversification économique
Bien que les prix du baril n’atteignent pas 140 dollars, ils ont culminé à 90 dollars avant de revenir à 60 dollars, selon Tebboune. Il affirme que les réserves de change actuelles de l’Algérie permettent de tenir une année et demie, même si elles restent stables. La diversification économique pourrait encore améliorer cette situation. De nombreux projets extérieurs aux hydrocarbures ont été lancés, renforçant l’optimisme du président quant à l’avenir économique du pays.