Récemment, la possible livraison de deux chasseurs Su-57E à l’Algérie a suscité de nombreuses discussions concernant la stratégie militaire du pays. Cette annonce a provoqué beaucoup de spéculations, tout en laissant subsister des incertitudes autour des détails précis de l’accord, de la livraison et de ses implications géopolitiques, notamment vis-à-vis du Maroc. La question persiste : l’Algérie a-t-elle effectivement réceptionné ces appareils de la Russie ?
La potentielle acquisition militaire de l’Algérie
La première évocation de cette transaction remonte à novembre 2025, lorsque certaines sources proches de l’industrie russe de la défense ont affirmé que l’Algérie avait reçu deux avions de combat Su-57E. Version à l’exportation d’un chasseur furtif de cinquième génération, le Su-57E est conçu pour rivaliser avec des avions sophistiqués comme le F-35. Malgré les félicitations présumées de la Russie à l’Algérie sur les réseaux sociaux [source non confirmée], aucun contrat officiel n’a été dévoilé, rendant les détails de cette livraison incertains.
Un partenariat stratégique renforcé
Si l’Algérie est bien devenue propriétaire de ces chasseurs, cela renforcerait le partenariat militaire déjà solide entre l’Algérie et la Russie. Depuis longtemps, l’Algérie acquiert des équipements russes, y compris des avions Su-30MKA et des systèmes de défense sophistiqués. Un accord signé en 2021 prévoyait l’acquisition de 14 appareils Su-57E par l’Algérie, ce qui pourrait expliquer cette récente livraison.
Répercussions géopolitiques au Maghreb
L’arrivée des Su-57E en Algérie pourrait transformer l’équilibre des forces au Maghreb. Le Maroc, souvent en tension avec l’Algérie, pourrait percevoir cette acquisition comme une menace et répondre en renforçant ses propres capacités militaires. Une telle dynamique pourrait déclencher une course aux armements, ce qui aurait des conséquences diplomatiques et sécuritaires dans la région.
En résumé, bien que plusieurs sources suggèrent que l’Algérie a reçu des chasseurs Su-57E, les détails précis restent à confirmer. Cet éventuel transfert pourrait marquer une étape majeure dans la modernisation de l’armée de l’air algérienne et influencer la stabilité militaire au Maghreb.