L’Algérie continue d’investir massivement dans son infrastructure ferroviaire, avec un accent particulier sur la connexion des régions du sud éloigné au réseau national. En janvier 2026, il est prévu d’ouvrir la ligne Béchar-Tindouf de 950 kilomètres, marquant une avancée significative dans ce domaine.
Un projet phare : Laghouat-Ghardaïa-El Menéa
La construction de la ligne ferroviaire Laghouat-Ghardaïa-El Menéa, avec ses 495 km, représente le projet prioritaire de la loi de finances de 2025, avec un coût évalué à 2,8 milliards de dollars. Ce projet constitue la première phase du futur chemin de fer transsaharien, qui envisagera une extension jusqu’à Tamanrasset et vers les frontières nigériennes.
Partenariat clé avec la Banque africaine de développement
D’après des informations relayées par railwaypro, l’Algérie a choisi la Banque africaine de développement pour accompagner financièrement ce large projet, soulignant l’importance des infrastructures ferroviaires dans sa stratégie d’investissement de 2025. Ce partenariat a été renforcé lors de la visite officielle du président de la BAD, Sidi Ould Tah, en Algérie.
Perspectives futures et impact économique
Dans une ambitieuse vision d’avenir, l’Algérie projette de doubler son réseau ferroviaire pour atteindre 10 000 km d’ici 2030, avec un objectif final de 15 000 km. Cette expansion vise à désenclaver les régions retirées, à promouvoir le développement industriel ainsi qu’à optimiser la transformation et l’exportation des ressources naturelles, telles que le fer, le zinc, l’or et les terres rares. Enfin, le gouvernement affirme sa capacité d’exécution rapide, un point crucial pour accélérer le développement de corridors de transport nord-sud et de voies dédiées au transport minier.