L’Algérie révise les tarifs du passeport algérien pour la diaspora : dès 2026, les ressortissants à l’étranger paieront un coût aligné au taux de change officiel, mettant fin à une ancienne disparité.
Révision des tarifs du passeport algérien pour la diaspora
Les frais relatifs au passeport algérien pour les ressortissants vivant à l’étranger vont bientôt connaître une diminution. Cette décision a été prise après une proposition du député Farès Rahmani, représentant des Algériens à l’étranger, et a été validée par l’Assemblée populaire nationale (APN).
Nouveau tarif aligné sur le taux de change actuel
À ce jour, les citoyens algériens sur le sol national paient 6.000 dinars pour un passeport de 28 pages, équivalent à environ 40 euros. Les Algériens vivant à l’extérieur doivent, eux, s’acquitter de 60 euros, en raison d’un ancien taux de conversion datant de 2009. Désormais, le taux de change de l’euro dépasse 150 dinars, rendant l’ancien tarif désavantageux pour la diaspora. Lors de la présentation de cet amendement, Farès Rahmani a souligné l’injustice causée par ce décalage tarifaire et plaidé pour un ajustement basé sur le taux de change actuel.
Les nouveaux tarifs efectifs à partir de 2026
L’amendement voté stipule que les frais de passeport seront fixés annuel en fonction du taux de change officiel en vigueur. Cette mesure a reçu le feu vert de la majorité des parlementaires lors de la session du 18 novembre 2025. Dès lors, les membres de la diaspora paieront environ 40 euros, correspondant à 6.000 dinars algériens, ce qui est identique pour ceux résidant en Algérie.

Entrée en application de la révision tarifaire
La réduction tarifaire sera intégrée dans la loi de finances de 2026 et prendra effet dès le 1er janvier de la même année après validation par le Sénat. Le ministère des Affaires étrangères conjointement avec le ministère des Finances devra publier un arrêté pour déterminer le tarif annuel en fonction du cours du dinar à cette date. Les Algériens à l’étranger accéderont à ce nouveau tarif dès 2026, rectifiant ainsi une disparité antérieure injuste pour le coût de leur passeport.