L’importance des réserves de change pour l’Algérie
La situation des réserves de change algériennes est façonnée par divers éléments tels que le cours des hydrocarbures et le coût des importations. D’après le classement du Global Firepower Index pour 2025, publié par Africa Business Insider, l’Algérie occupe la deuxième place parmi les pays africains, avec des réserves dépassant 81 milliards de dollars.
Les facteurs renforçant les réserves de change en Algérie
Bien que l’économie algérienne soit largement dépendante des hydrocarbures pour les devises étrangères, les récentes réformes politiques ont contribué à reconstituer les réserves après des périodes de difficultés économiques. Des prix relativement élevés du pétrole et du gaz, une dette extérieure minime, et des règles d’importation plus strictes ont permis de consolider ces réserves. Lors d’une entrevue, le président Abdelmadjid Tebboune a indiqué que les réserves de change algériennes sont à un niveau acceptable. Il a également affirmé qu’elles couvrent les importations du pays pour environ un an et demi, malgré la baisse des prix du pétrole.
Comparaison des réserves de change en Afrique
La Libye se positionne en tête du classement africain de 2025 avec plus de 92 milliards de dollars en réserves. L’Afrique du Sud complète le podium avec 62,4 milliards de dollars. Le Nigeria, le Maroc, et l’Égypte suivent respectivement en 4e, 5e et 6e position. Le Maroc possède une réserve de 36,3 milliards, et la Tunisie se classe 8e avec 9,24 milliards. Ces chiffres illustrent des disparités significatives entre les économies des pays nord-africains et celles d’autres régions comme l’Afrique de l’Ouest et de l’Est, où des pays comme le Nigeria, la Côte d’Ivoire, et le Kenya cherchent à renforcer leurs réserves. Ce rapport met en lumière l’influence des matières premières et des réformes politiques sur les économies africaines, soulignant l’importance des réserves de change pour atténuer les chocs économiques et maintenir la crédibilité financière internationale.