La non-sélection de Youcef Belaïli pour les prochains matchs de l’équipe nationale contre le Zimbabwe et l’Arabie saoudite continue de susciter des débats. Les raisons, bien que non officielles, semblent se préciser. Selon des sources proches de l’équipe, la décision du sélectionneur Vladimir Petkovic est principalement basée sur des considérations techniques. Connu pour son approche rigoureuse et son insistance sur la discipline collective, Petkovic n’est pas prêt à adapter sa stratégie simplement pour accommoder un joueur. Belaïli, bien qu’exceptionnel en attaque, est souvent critiqué pour son manque de contribution défensive.
Belaïli : un génie offensif confronté à des exigences de cohésion
À l’Espérance de Tunis, ses capacités offensives extraordinaires étaient souvent mises en avant, justifiant une certaine indulgence quant à ses tâches défensives. Petkovic, cependant, privilégie une approche équilibrée axée sur le travail d’équipe, par son style de jeu libre, ne correspond pas toujours à cette philosophie. Le caractère bien trempé de Belaïli, souvent évoqué comme un facteur de tensions dans l’équipe, joue également un rôle dans sa non-sélection.
Avenir incertain de Belaïli dans l’équipe nationale
Malgré son absence actuelle, Belaïli pourrait encore avoir une chance de faire partie de la pré-liste pour la Coupe d’Afrique des Nations, même si cela reste spéculatif. Une meilleure adaptation aux exigences collectives et un changement d’attitude seront essentiels pour qu’il puisse espérer un retour. Le message de Petkovic est clair : dans cette nouvelle ère pour l’équipe nationale, la discipline tactique et la cohésion priment sur les performances individuelles.