La Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la police judiciaire de Mila a récemment mené une opération réussie, dévoilant un impressionnant trésor archéologique. Supervisée par le parquet local, cette action a été le fruit d’une enquête rigoureuse s’appuyant sur des informations fiables. Le suspect impliqué détenait plusieurs pièces anciennes qu’il projetait de vendre illégalement sur le marché noir des antiquités.
Les trésors de l’époque numide découverts
Les pièces confisquées, analysées par les spécialistes du patrimoine, ont été reconnues comme provenant de l’ère numide antique. Ces objets en bronze possèdent une valeur inestimable, car ils témoignent de l’héritage historique prodigieux de la région de Mila, berceau de civilisations influentes en Afrique du Nord. Ces artefacts sont considérés comme un fragment précieux du patrimoine national, leur préservation est donc essentielle pour la mémoire culturelle algérienne. Les lois algériennes interdisent fermement le commerce illégal de ces objets, et toute tentative de leur détention, vente ou exportation est strictement réprimée.
Actions de la BRI et investigation continuée
Cette saisie met en lumière la vigilance des forces de sécurité, notamment celle de la BRI, dans leur lutte contre la criminalité touchant le patrimoine national. La police intensifie ses efforts pour contrer le trafic d’antiquités, qui est souvent lié à des marchés internationaux. Le suspect principal de cette affaire a été présenté devant le tribunal, et une investigation complémentaire a été ordonnée par le parquet pour explorer d’éventuelles implications d’autres individus dans ce réseau. Cette collaboration entre la justice et les forces de sécurité vise à contenir les dangers posés par le trafic de pièces archéologiques, garantissant ainsi la protection de l’histoire algérienne.