Lors d’une session de questions orales à l’Assemblée populaire nationale, le ministre de la Justice, Lotfi Boudjemaâ, a annoncé des changements majeurs concernant le système pénal algérien. Désormais, les crimes graves commis dans des lieux sensibles, tels que les hôpitaux et écoles, pourraient entraîner une condamnation à mort. Cette mesure vise à insister sur l’importance que le président de la République accorde à la sécurité publique et à la protection des institutions.
Stratégies contre le Trafic de Stupéfiants
S’adressant à la lutte contre le trafic de drogues, Lotfi Boudjemaâ a rassuré que l’État reste intraitable face aux grands criminels de la drogue. La législation en vigueur est appliquée avec une rigueur particulière, menant à l’arrestation de plusieurs groupes criminels. Les peines peuvent atteindre jusqu’à 30 ans de prison. Cependant, le ministre a précisé que les consommateurs dépendants ne sont pas sanctionnés pénalement, mais sont orientés vers un traitement médical et social.
Protection des Lanceurs d’Alerte
Le ministre s’est également exprimé sur la protection des lanceurs d’alerte dans les affaires de corruption. Un ensemble de mesures a été mis en place pour assurer leur sécurité, incluant l’anonymat et la protection physique si nécessaire. Des méthodes comme l’utilisation d’identités fictives et des témoignages anonymes sont aussi prévues pour éviter les représailles. Les autorités encouragent activement le signalement des crimes pour construire une société plus équitable et transparente.
Ce renforcement des politiques montre l’engagement du gouvernement à garantir la sécurité des citoyens et à approuver la participation civique dans la lutte contre les crimes et la corruption.