En Algérie, la révision du code de la route est en préparation, visant à diminuer le taux extrêmement élevé d’accidents de la route. L’examen de ce projet a eu lieu lors du dernier conseil des ministres. Le journal Echorouk a récemment révélé plusieurs dispositions de ce nouveau texte, qui inclut des sanctions très strictes pour les comportements à risque sur la route.
Toutes les parties prenantes du trafic impliquées
Selon le communiqué du conseil des ministres, ce nouveau code inclut plus de 50 nouvelles mesures qui impliquent l’ensemble des acteurs du trafic routier, tels que les auto-écoles, les conducteurs, les véhicules ainsi que les forces de l’ordre. Le président Abdelmadjid Tebboune a salué ces mesures qualifiées de « rigoureuses » et « complètes » pour leur potentiel à améliorer la sécurité sur les routes algériennes.
Sanctions renforcées et nouvelles obligations
Le projet introduit le concept de mise en danger de la vie par conduite imprudente, avec des peines pouvant aller jusqu’à 20 ans d’emprisonnement pour les infractions graves. Les conducteurs de poids lourds et de transports en commun doivent désormais passer des examens médicaux réguliers, et le temps de conduite continu est restreint. En outre, un dépistage obligatoire de drogues est prévu pour chaque catégorie de permis de conduire.
Technologie et réglementation pour une sécurité améliorée
Le nouveau code prévoit l’usage d’équipements technologiques pour faciliter le paiement des amendes et optimiser la supervision par les forces de l’ordre. Les véhicules doivent respecter les normes de qualité et de sécurité internationales. De plus, un Conseil national de la sécurité routière sera instauré pour coordonner la politique nationale en matière de sécurité routière. Les collectivités locales devront se doter d’une cellule locale pour surveiller et remédier aux dangers, avec l’aide des citoyens, du secteur privé, et des médias.