Mardi, Zohran Mamdani a été élu maire de New York, devenant ainsi le plus jeune, le premier musulman et le premier maire d’origine immigrée à prendre les rênes de la plus grande ville des États-Unis. Cette élection fait figure de symbole, survenant dans un pays qui a élu Donald Trump, le populiste de l’extrême droite, un an auparavant. Ce contexte de montée de l’extrême droite en Europe rend cette victoire particulièrement significative.
Une victoire retentissante avec une forte mobilisation
À seulement 34 ans, le démocrate socialiste musulman a remporté la victoire avec une majorité absolue lors d’une élection marquée par une très forte participation électorale. Plus de deux millions d’électeurs ont voté, constituant le plus fort taux de participation depuis 1969. Mamdani, né en Ouganda d’une famille indienne, a triomphé face à Andrew Cuomo, ancien gouverneur de l’État, et Curtis Sliwa, le candidat républicain. Arrivé aux États-Unis à sept ans et naturalisé en 2018, son parcours est un défi victorieux contre les mouvements d’extrême droite mondiaux qui s’opposaient à lui.
Un impact international et un espoir renouvelé avec Zohran Mamdani
En France, l’élection de Mamdani a suscité des réactions virulentes de personnalités comme Jordan Bardella et Eric Zemmour, mais elle est vue comme un « formidable espoir » pour beaucoup. Zohran Mamdani, en tant que socialiste musulman affranchi, représente une claque démocratique face aux discours de haine. En Algérie, des figures politiques célèbrent cette nouvelle provoquante, soulignant sa capacité à transcender les divisions religieuses et culturelles. Mamdani incarne un tournant vers un nouvel ordre international, fondé sur l’égalité et la justice sociale face aux attaques incessantes contre lui. Cette élection est emblématique de la solidarité grandissante pour la cause palestinienne et sa pertinence dans les discours politiques occidentaux actuels.