Suite à la controverse impliquant Zineb Mellizi, d’autres révélations ont vu le jour concernant le Croissant-Rouge algérien. Deux militants, Yacine Ben Chetah et Hadjera Zeitouni, originaires de Skikda, ont donné de nouvelles informations qui ont suscité un débat national. Ces derniers ont partagé comment ils auraient subi des pressions et des traitements inappropriés lors d’une enquête orchestrée par la présidente du Croissant-Rouge, Ibtissem Hamlaoui.
Accusations de pressions judiciaires
Dans un entretien diffusé en direct, Yacine Ben Chetah a allégué qu’une enquête entachée de pratiques douteuses avait été menée. Ces affirmations ont été corroborées par la journaliste Hadjera Zeitouni, qui a décrit des interrogatoires inhumains. Les militants reprochent à la présidente du Croissant-Rouge une interférence dans le système judiciaire et un abus d’influence, déclenchant de nombreuses réactions médiatiques.
Appels à une enquête transparente
Des journalistes, comme Hafid Derradji et Leïla Bouzidi, ont souligné la nécessité d’une enquête indépendante pour maintenir l’intégrité du Croissant-Rouge. Le journaliste Oussama Wahid voit cette affaire comme une menace au respect des lois et de la confiance publique. Des avocats, dont Toufik Hichour et Latifa Dib, ont également souligné l’importance d’une intervention rapide pour préserver la réputation du système judiciaire algérien.
Appel à l’intervention du Président
Face à l’ampleur des réactions, des voix en Algérie appellent à une enquête ordonnée par le président Abdelmadjid Tebboune pour faire la lumière sur ces accusations. Jusqu’à présent, Ibtissem Hamlaoui n’a pas répondu publiquement, mais reste protégée par la présomption d’innocence.