À l’approche du Ramadan 2026, le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports a émis des directives claires à l’intention des gouverneurs et des maires pour moderniser la distribution de la prime de solidarité destinée aux familles dans le besoin. L’approbation d’une numérisation totale vise à offrir davantage de transparence, de rapidité et de précision dans l’attribution de cette aide financière.
Un système informatique pour éviter les fraudes et retards sur les primes pour le Ramadan 2026
Selon une note officielle, un système numérique sécurisé sera instauré pour gérer le dispositif. Cela inclut l’inscription des bénéficiaires, la réalisation d’enquêtes sociales et la distribution de la prime directement aux comptes postaux des bénéficiaires. Ces mesures visent à éliminer erreurs, délais et fraudes qui ont souvent compromis l’opération par le passé. Le montant de la prime est fixé à 10 000 dinars et s’adresse aux chefs de famille démunis ou leurs représentants résidant à la commune.
Des enquêtes sociales rigoureuses pour garantir l’équité
Le ministère insiste sur la confidentialité des listes de bénéficiaires et des enquêtes sociales strictement encadrées. Celles-ci se feront électroniquement, en recoupant les données des institutions comme la CNAS et CASNOS, ainsi que via des investigations sur le terrain par des équipes communales formées à cet effet. Les rapports d’enquête validant les critères d’éligibilité seront requis. Les autorités locales devront établir des bureaux équipés pour mieux accueillir le public et simplifier les démarches administratives. L’inscription s’effectuera en ligne pour désengorger les mairies. Les bénéficiaires de l’année précédente devront renouveler leur candidature soit sur place soit via la plateforme en ligne.
L’après enquêtes et les différentes dispositions pour les primes sociales pour le Ramadan 2026
Toutes les enquêtes doivent être terminées avant le 15 décembre 2025, avec des résultats publiés en ligne et un délai de contestation de cinq jours pour les non-bénéficiaires. Les déclarations de litiges seront traitées en dix jours avant validation des listes finales. Enfin, les collectivités sont exhortées à anticiper leurs besoins financiers pour éviter les problèmes budgétaires, rappelant que les primes doivent être distribuées avant le début du mois sacré.