Yazid Sabeg, ancien commissaire à la diversité et à l’égalité des chances, a examiné les répercussions de la récente résolution votée par le Parlement français, qui critique l’accord de 1968 avec l’Algérie. Ce texte, bien qu’il n’ait pas de conséquence juridique directe, a eu un effet symbolique significatif, alimentant un sentiment d’inquiétude parmi les Algériens et Franco-Algériens.
Responsabilité Politique et Conséquences
Yazid Sabeg souligne la responsabilité des partis d’extrême-droite et leurs partisans dans la promotion de cette résolution, citant leur retour à des rhétoriques teintées de ressentiment historique. Pour lui, cette décision parlementaire ne fait que rouvrir de vieilles blessures coloniales, reflétant une distorsion de l’histoire plutôt qu’un engagement constructif.
Propositions pour une Déstabilisation des Relations Franco-Algériennes
Pour sortir de ce climat tendu, Yazid Sabeg appelle à un retour à la civilité entre Paris et Alger. Il propose des démarches concrètes pour restaurer la confiance, comme la libération de Boualem Sansal et de Christophe Gleize, ainsi qu’une amélioration de la gestion consulaire et de la circulation des personnes entre les deux pays. L’objectif est de dépasser les provocations pour construire un partenariat respectueux et stable.
En conclusion, Yazid Sabeg insiste sur l’importance de revisiter le Traité d’Evian, non pas en termes de confrontation, mais avec objectivité et retenue. Selon lui, c’est seulement en plaçant des fondations historiques solides qu’un véritable dialogue entre la France et l’Algérie pourra se réaliser.