En Algérie, de nombreux groupes publics ont récemment vu leur direction changée. Le 26 octobre, le secteur pétrolier et gazier a été marqué par le remplacement de Rachid Hachichi, ancien PDG de Sonatrach, par Noureddine Daoudi, expert reconnu du secteur. Découvrez les récents changements à la tête des groupes publics en Algérie et leurs implications économiques.
Des nominations stratégiques à l’échelle nationale
Les changements ne se sont pas arrêtés là. Quelques jours plus tôt, le 14 octobre, Charaf-Eddine Amara a cédé sa place à la direction à Lotfi Bouarara chez Global Agri Food. Parallèlement, le groupe Madar continue d’investir dans des secteurs variés tels que le transport maritime et le football. Logitrans, un acteur clé du transport terrestre de marchandises, a accueilli Said Merabet comme nouveau PDG le 5 octobre.
Une mesure pour renforcer la gouvernance et lutter contre la corruption
Ces décisions font partie d’une initiative plus vaste, lancée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à lutter contre la corruption et améliorer la gestion des entreprises publiques. Cette stratégie est considérée comme essentielle pour revitaliser des entreprises qui peinent à atteindre leur potentiel malgré le soutien étatique. Le récent changement de gouvernement, avec la nomination d’un nouvel exécutif et d’un premier ministre, renforce ces démarches pour stimuler l’économie algérienne.
L’ambition économique algérienne
Avec un objectif ambitieux d’atteindre un PIB de 400 milliards de dollars d’ici 2027, l’Algérie aspire à s’imposer comme une puissance économique majeure en Afrique. Les groupes publics, notamment ceux dans des secteurs clés comme les hydrocarbures et la sidérurgie, jouent un rôle crucial dans ce plan global de développement.