Une anecdote surprenante lie Ali Bencheikh à la Guinée, en 1976 son geste aurait provoqué l’emprisonnement de joueurs du Hafia selon Lakhdar Adjali.
Anecdote inattendue sur Ali Bencheikh
L’entraîneur algérien Lakhdar Adjali, actuellement en charge du Hafia Conakry en Guinée, a partagé une étonnante anecdote portant sur Ali Bencheikh, une ancienne icône du Mouloudia d’Alger. Adjali rapporte que le nom de Bencheikh est toujours présent dans les mémoires guinéennes suite à un épisode mémorable survenu durant la Coupe d’Afrique des clubs champions de 1976. Étonnamment, ce récit reste méconnu par beaucoup.
Événements de la coupe d’Afrique 1976
Possesseur d’un diplôme UEFA Pro, Lakhdar Adjali est l’un des techniciens les plus qualifiés de sa génération en Algérie. Depuis qu’il s’est installé à Conakry, il est surpris de l’importance que les Guinéens attachent à un événement impliquant le Hafia FC et le Mouloudia d’Alger.
Adjali raconte avec humour : « Ici, à Conakry, chacun connaît Ali Bencheikh ! En 1976, son intervention a indirectement causé l’emprisonnement de joueurs et dirigeants du Hafia sur ordre de Sékou Touré. » Ce fut lors de la finale contre le Hafia, où Bencheikh, bien que suspendu, a été autorisé à jouer, grâce à une intervention de l’État algérien. Le match s’est terminé par une victoire du MCA 3 à 0, provoquant la colère du régime guinéen, qui suspectait une irrégularité. Sékou Touré a réagi par de strictes sanctions, y compris l’emprisonnement de membres de l’équipe du Hafia.
Position critique sur le football algérien
Bien qu’il s’épanouisse en Guinée, Lakhdar Adjali exprime sa désillusion envers le football en Algérie. Il affirme ne pas vouloir retourner dans le championnat algérien, même pour un salaire élevé. Adjali déplore le manque de projets sportifs sérieux et critique le système qu’il perçoit comme corrompu. Néanmoins, il ne ferme pas complètement la porte à un retour futur si des conditions favorables se présentent. Près de sa famille en Algérie, où vit encore sa mère, Adjali reste ouvert à aider son pays si un projet sérieux voit le jour.