- Réunissant les dirigeants des deux nations africaines, la ville d’Alger a récemment accueilli une discussion clé sur le projet de gazoduc transsaharien reliant le Nigeria à l’Algérie en passant par le Niger. Le président de la Chambre des représentants du Nigeria, Tajudeen Abbas, a qualifié ce projet de « réalisable », soulignant ainsi l’engagement politique des deux pays pour passer à sa concrétisation. En présence de Mohamed Arkab, ministre d’État et ministre des Hydrocarbures et des Mines, ainsi que de Karima Bakir Tafer, secrétaire d’État chargée des Mines, et d’autres hauts fonctionnaires algériens, Abbas a confirmé la détermination de son pays à coopérer avec l’Algérie pour la réalisation de projets stratégiques mutuels.
Les objectifs du Gazoduc Transsaharien
Le gazoduc transsaharien, considéré comme l’un des projets énergétiques les plus significatifs de la région, a pour but de relier les vastes réserves de gaz du Nigeria au réseau de distribution algérien. Ce corridor énergétique pourrait potentiellement desservir les marchés voisins en Afrique et en Europe, répondant ainsi à une demande croissante. Abbas a notamment noté que le tracé du gazoduc, qui ne traverse que trois pays, démontrait la faisabilité technique et économique de cette infrastructure. Les deux pays ont récemment évalué l’état d’avancement des études préliminaires lancées en mars dernier pour ce projet majeur.
Perspectives de coopération dans le secteur des hydrocarbures
Au-delà de ce projet de gazoduc, les discussions ont également porté sur le renforcement de la coopération dans le secteur des hydrocarbures et des mines. Les deux pays ont exprimé leur intention d’étendre leurs collaborations régionales et internationales, notamment par l’échange d’expertises et la conduite d’études stratégiques. Cette rencontre a aussi été l’occasion pour les deux délégations de réaffirmer la qualité de leurs relations et leur ambition de renforcer un partenariat bilatéral dans une optique de développement durable intégré au continent. Le ministre Arkab a salué cette dynamique, alignée sur la politique énergétique nationale algérienne qui encourage les partenariats Sud-Sud et l’élargissement de Sonatrach à l’échelle continentale.