Selon une interview accordée à CBS News, Steve Witkoff, l’envoyé spécial des États-Unis pour la paix, a révélé qu’un accord de paix entre l’Algérie et le Maroc serait en phase de préparation. Cette déclaration, réalisée lors de l’émission 60 Minutes diffusée le 19 octobre, a provoqué une tempête de réactions. Un accord de paix entre l’Algérie et le Maroc est en préparation selon un envoyé spécial des États-Unis.
Steve Witkoff annonce un accord en préparation
À la question posée par la journaliste Lesley Stahl au sujet de ses activités récentes, Witkoff a répondu : « Oui… nous travaillons sur l’Algérie et le Maroc en ce moment ; il y aura un accord de paix là-bas, selon moi, dans les soixante jours. » Cette prise de position du département d’État indique une implication active des États-Unis dans la médiation entre les deux pays, qui ont coupé leurs relations officiellement depuis plus de quatre ans.
L’engagement de Jared Kushner dans la Médiation
D’après des informations concordantes, Steve Witkoff n’opère pas seul sur ce dossier sensible. Jared Kushner, ancien conseiller de Donald Trump, se serait également engagé dans ces discussions. La communication officielle par Morocco Intel sur Twitter, le 20 octobre 2025, mentionne que Witkoff et Kushner s’attendent à annoncer bientôt un accord de paix entre le Maroc et l’Algérie.
Réactions et contexte historique
Pour le moment, les autorités algériennes n’ont pas encore répondu officiellement aux déclarations américaines. Cependant, le président Abdelmadjid Tebboune a récemment pris la parole concernant les relations entre l’Algérie et le Maroc. Lors d’une visite au ministère de la Défense nationale, il a affirmé que la fermeture des frontières n’était pas liée à la question du Sahara Occidental. Tebboune a précisé que, durant les 63 années d’indépendance de l’Algérie, les frontières avaient été fermées pendant plus de 45 ans, soulignant ainsi la complexité des relations bilatérales.