Le vendredi, Stéphane Romatet, ambassadeur de France à Algérie, a participé aux commémorations marquant l’anniversaire de la répression violente d’une manifestation algérienne à Paris en 1961. Ceci a eu lieu en présence de représentants français et a suscité des critiques de la part de figures politiques de droite, accusant le gouvernement de railler la souveraineté nationale. Découvrez les controverses autour de la participation de l’ambassadeur français aux commémorations du 17 octobre 1961 à Paris.
Un contexte diplomatique tendu
L’événement de 1961 avait laissé une cicatrice profonde avec environ cent victimes selon les archives. Soixante-quatre ans plus tard, Emmanuel Macron a demandé à l’ambassadeur Romatet d’assister à une cérémonie à Paris, sur le pont de Bezons, alors que les relations entre Paris et Alger cherchent à se restaurer après des tensions diplomatiques survenues début 2025. Le Figaro a rapporté que cette participation visait à améliorer les liens bilatéraux.
Réactions politiques et avenir des relations entre la France et l’Algérie
En France, la participation de Romatet a suscité de vives réactions. Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a critiqué cette démarche sur les réseaux sociaux, accusant Macron de s’humilier. En réponse à ces critiques, Laurent Nuñez, récemment nommé ministre de l’Intérieur, a exprimé sur France Inter un désir renouvelé de dialogue avec Alger, soulignant l’importance de rétablir des échanges sécuritaires avec l’Algérie.