Laurent Nunez adopte une approche apaisée pour relancer les relations France-Algérie. Retour sur les premières mesures et perspectives de réconciliation entre Paris et Alger.
Un nouvel élan pour les relations France-Algérie
Le départ de Bruno Retailleau du ministère de l’Intérieur ouvre une ère de possibles changements dans les relations France-Algérie. Depuis sa prise de fonction, Laurent Nunez multiplie les signes d’optimisme. Lors de son intervention le 19 octobre, il a souligné l’importance de relancer le dialogue entre les deux capitales, tout en maintenant l’accord franco-algérien de 1968. Pour Nunez, il s’agit d’éviter l’impasse sécuritaire et de créer les conditions d’une coopération apaisée, contrairement à la rhétorique parfois antagoniste de son prédécesseur.
Dialogue et pragmatisme : la marque Nunez
Fort de son expérience comme préfet de police de Paris, Laurent Nunez adopte une stratégie différente pour gérer les relations France-Algérie. Il insiste sur la reprise de la circulation des laissez-passer et privilégie la négociation sur les OQTF. Cette approche calme contraste avec celle de Retailleau, qui avait souvent menacé de mesures coercitives. Pour Nunez, le dialogue et le pragmatisme sont essentiels pour restaurer la confiance entre Paris et Alger.
Maintien des accords et perspectives d’avenir
Le ministre montre qu’il souhaite s’éloigner de la confrontation et renforcer les bases existantes des relations France-Algérie. Bien qu’imparfaits, ces accords servent de fondation à une coopération future. Les efforts de Nunez indiquent que le réchauffement diplomatique entre la France et l’Algérie pourrait se concrétiser dans les prochains mois, offrant un souffle nouveau à un partenariat ancien.