À l’approche de la Coupe du monde 2026, la FIFA considère une mesure potentiellement révolutionnaire qui changerait la donne pour les sélections nationales. D’après le quotidien catalan Mundo Deportivo, l’organisation internationale envisagerait de permettre à chaque équipe de nommer 30 joueurs, par rapport aux 26 autorisés actuellement. Une telle modification serait bénéfique pour plusieurs pays, notamment l’Algérie dirigée par Vladimir Petkovic. Cette décision éventuelle s’explique par le besoin d’adaptation au nouveau format de la compétition.
Vers un format inédit et élargi d’après la FIFA
La Coupe du monde 2026 sera la première à accueillir 48 équipes, un record. L’événement, qui se tiendra aux États-Unis, au Canada et au Mexique, comprendra 104 matchs, entraînant une charge de travail considérable pour les joueurs et leurs équipes techniques. La FIFA souhaite préserver la santé des footballeurs, qui doivent déjà jongler avec des saisons éprouvantes. Les vastes distances entre les villes hôtes nord-américaines, les températures estivales élevées, et un calendrier international chargé sont autant de raisons qui poussent l’organisation à envisager cet élargissement des effectifs.
Quelles conséquences pour l’Algérie ?
Si cette réforme voit le jour, les entraîneurs disposeraient d’une flexibilité accrue pour gérer leur équipe. Ils pourraient opérer une rotation plus fréquente, protéger les joueurs clés et réduire les risques de blessures. Pour le coach algérien Vladimir Petkovic, cela signifierait un avantage certain. Il pourrait inclure un mélange de joueurs expérimentés comme Mahrez et Bennacer, tout en intégrant de jeunes talents prometteurs. Avec un groupe élargi, l’Algérie, déjà qualifiée pour le tournoi, pourrait donc aborder cette compétition avec davantage de profondeur.
Les discussions entre la FIFA et les syndicats de joueurs sont encore en cours, et la décision finale est attendue sous peu. Cette proposition a été au centre des débats lors d’une réunion à New York en juillet dernier, axée sur la santé des joueurs. Si la mesure est adoptée, la Coupe du monde 2026 promet d’être aussi exigeante qu’équilibrée, offrant aux équipes les ressources nécessaires pour exceller.
