À partir de janvier 2026, les véhicules fonctionnant au gaz de pétrole liquéfié (GPL) en Algérie pourraient perdre leur exonération de la vignette automobile, selon le Projet de loi de finances 2026 (PLF 2026). Cette révision fait partie des efforts du gouvernement pour maîtriser la consommation nationale de gaz, qui a un impact direct sur les volumes d’exportation.
Exonération maintenue pour certains types de véhicules
Le projet de loi propose de réserver l’exonération de la vignette automobile uniquement aux véhicules électriques, hybrides et ceux utilisant le gaz naturel carburant (GNC). Le GNC est considéré comme plus écologique que le GPL, en particulier pour les véhicules de transport public. Cette mesure vise à encourager l’acquisition de véhicules à moindre empreinte carbone.
Impact économique et énergétique
Le faible coût du GPL en Algérie, fixé à 9 dinars par litre contre 45,62 dinars pour l’essence, a stimulé sa consommation, atteignant 1,7 million de tonnes en 2023. Cette situation a conduit à une réduction des volumes disponibles pour l’exportation, car la production de GPL est enracinée dans les activités pétrolières et gazières du pays. Pour aligner ses objectifs économiques et environnementaux, l’Algérie encourage l’électromobilité avec l’installation de mille bornes de recharge ultra-rapides et prévoit l’importation de 100 000 chauffe-eaux solaires d’ici 2035.