Le ministère du Commerce intérieur en Algérie a introduit sept actions pour contrôler la hausse des prix des fruits et légumes. Ces mesures ont été présentées par la responsable ministérielle, visant à équilibrer l’économie et à protéger le pouvoir d’achat tout en favorisant la production locale.
Actions gouvernementales pour freiner la spéculation
Parmi ces initiatives, un contrôle accru des chambres froides et entrepôts est en place, en collaboration avec les forces de l’ordre, pour lutter contre la rétention de marchandises et les comportements spéculatifs. Le dispositif SIRPALAK, qui régule la distribution des produits agricoles, est activé pour soutenir ces efforts.
Ventes directes et résultats encouragements
Désormais, les producteurs agricoles peuvent vendre leurs articles directement aux consommateurs dans des espaces dédiés nommés « Magro ». Cela vise à éliminer les intermédiaires et maintenir des prix accessibles. Selon la ministre, les premiers résultats sont positifs. Une comparaison des prix d’août 2025 par rapport à août 2024 montre une baisse notable : -45 % pour les pommes de terre, -35 % pour les tomates, -7,6 % pour les poivrons verts et -14,6 % pour le piment et la betterave. Ces diminutions sont la preuve que les efforts du gouvernement et des acteurs du secteur commencent à porter leurs fruits, en dépit des défis climatiques et des variations économiques mondiales.
Cadre juridique et système numérique intégré
Un nouveau cadre juridique est en cours de développement pour le secteur des fruits et légumes, introduisant des règles de transparence, créant des conditions pour des espaces commerciaux, et fixant des normes de concurrence loyale. Le ministère mise aussi sur un système numérique intégré pour surveiller les prix et l’approvisionnement, afin d’agir rapidement en cas de tensions sur le marché. Cette stratégie conjointe entre le ministère du Commerce et celui de l’Agriculture vise à garantir un approvisionnement stable, prévenir les pénuries et renforcer la confiance mutuelle entre producteurs et consommateurs.
En parallèle, une baisse de 40 % du coût des fournitures scolaires a été annoncée, illustrant une politique dédiée à la solidarité et la stabilité pour les citoyens. Avec ces démarches, le gouvernement algérien réitère son engagement à contrôler les prix, garantir une transparence du marché, et protéger le pouvoir d’achat des citoyens.