La compagnie maritime française Corsica Linea a annoncé qu’elle cesserait d’exploiter la ligne reliant Sète, en France, à Bejaïa, en Algérie. Cette décision a provoqué un mouvement social important parmi l’équipage du navire Jean Nicoli. La grève a commencé le jeudi 9 octobre 2025, selon le média Corse Net Info, avec près de 95% de l’équipage qui a cessé le travail. Le Jean Nicoli effectuait cette liaison maritime régulièrement.
Réactions des syndicats face à l’arrêt de la ligne
La décision de mettre fin à cette ligne a été qualifiée d’incompréhensible par les syndicats. La CGT des marins de Marseille a critiqué ce choix industriel et social en le considérant comme incohérent. Frédéric Alpozzo, représentant de la CGT, a dit à Corse Net Info qu’« il n’y a aucune logique économique, sauf dans le cadre d’une entente entre armateurs contre l’emploi maritime national ».
Répercussions de la décision et revendications syndicales
L’arrêt de la ligne Sète-Bejaïa par Corsica Linea profite à la compagnie italienne GNV, qui dessert déjà les ports d’Alger et de Bejaïa depuis Sète. En réponse, la CGT a envoyé un courrier officiel à la direction de Corsica Linea pour demander le maintien de la ligne et éviter son transfert vers Marseille. Le syndicat souhaite aussi le maintien des effectifs de 41 membres du personnel à bord du Jean Nicoli, selon un accord d’octobre 2024.