En Algérie, le Festival international de la bande dessinée d’Alger (FIBDA) crée la polémique après les critiques d’un député du MSP. Accusations d’atteinte à la mémoire nationale, défense des jeunes par les artistes : un débat culturel qui divise profondément.
Débat en Algérie : Événement controversé au Festival de la BD
Récemment, l’Algérie a été le théâtre d’un débat politico-culturel déclenché par une intervention de Zakaria Belkheir, député du MSP. Ce dernier a questionné le Premier ministre non pas sur des questions économiques ou de gestion, mais au sujet d’une célébration au Mémorial du Martyr, dans le cadre du Festival international de la bande dessinée d’Alger (FIBDA), événement qui a pris fin récemment.
Une fête critiquée pour son impact culturel
Zakaria Belkheir, qui préside la Commission de l’Éducation nationale et des questions religieuses à l’Assemblée populaire nationale, a critiqué cette manifestation où de jeunes participants se sont costumés en personnages de mangas. Selon lui, cette activité représente une offense au caractère sacré du Mémorial du Martyr et à la mémoire des martyrs de l’Algérie.
Réactions de la communauté culturelle et des citoyens
La communauté culturelle, représentée notamment par le journaliste H’mida Layachi, a rapidement réagi, soulignant que les jeunes participants sont des passionnés plutôt que des déviants. Il plaide pour une meilleure compréhension et valorisation de l’enthousiasme des jeunes Algériens pour la culture visuelle. Lazhari Labter, écrivain, a également défendu le festival, rappelant son importance et son organisation sous l’égide du ministère de la Culture.
Un débat enflammé sur les réseaux sociaux
Les internautes ne sont pas restés en marge de ce débat. Certaines critiques ont visé le FIBDA, l’accusant de s’éloigner de sa vocation. Toutefois, de nombreux utilisateurs ont pris la défense des jeunes, estimant que les critiques du député manquaient de compréhension vis-à-vis de ces expressions culturelles modernes.