Alors que l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL) renforce ses efforts pour assurer une qualité de vie optimale dans ses communautés, un nouveau défi vient perturber cette harmonie : les modifications illégales effectuées par certains occupants, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de leurs domiciles. Ces pratiques se multiplient dans certains secteurs, parallèlement à d’autres violations, telles que l’installation désordonnée de citernes d’eau, contre lesquelles l’AADL a déjà commencé une campagne de retrait. Gest Immo, la filiale dédiée à la gestion des propriétés AADL, s’alarme d’une augmentation de ces infractions dans plusieurs résidences, y compris celles qu’elle ne gère plus, comme le complexe AADL de 2400 logements à Baba Hassen.
Conséquences des transformations arbitraires sur l’urbanisme
Dans un communiqué, Gest Immo indique que certains occupants procèdent à des modifications non permises dans leurs espaces de vie, allant jusqu’à changer les accès des appartements, ce qui est formellement interdit. Ces agissements ont de graves répercussions : non seulement ils mettent en péril la stabilité des bâtiments, mais ils détériorent également l’esthétique homogène prévue pour ces zones résidentielles. Réalisées souvent sans étude préalable et sans autorisation, ces altérations compromettent la solidité des immeubles et peuvent poser des risques techniques en cas de situations d’urgence, comme des incendies ou des tremblements de terre.
Prévention et mesures légales envisagées
Face à ces menaces, Gest Immo rappelle que toute modification ou travaux non approuvés, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur, constituent une infraction sérieuse aux règlements des logements AADL. L’organisation envisage de recourir à des actions légales contre les contrevenants pour garantir la sûreté des infrastructures et le respect du bien public. Par ailleurs, ces actes irresponsables sont également cités par certaines parties demandant le retrait de l’AADL de la gestion des secteurs touchés.
Vers une gestion proactive et sensibilisation
Les alertes fréquentes concernant l’usage inapproprié de l’espace résidentiel—comme l’installation de citernes sur les toits ou les modifications structurelles illicites—soulèvent une question plus large sur la vie en communauté et le respect des règles dans un habitat collectif. L’AADL et Gest Immo semblent adopter une approche plus rigoureuse et proactive. Au-delà des actions de terrain pour retirer les installations non conformes, une campagne de sensibilisation pourrait être mise en place pour rappeler les bases du vivre-ensemble et le respect des lieux partagés. Ces initiatives visent à maintenir l’ordre urbain et garantir la sécurité des résidents face à des comportements individuels qui pourraient menacer l’intérêt collectif.