En Algérie, le gouvernement est fermement engagé à éviter l’emprunt extérieur, un principe réaffirmé par le président Abdelmadjid Tebboune le 2 octobre. Dès le début de son mandat en 2019, Tebboune a promis de ne pas recourir aux financements étrangers. Malgré les prévisions pessimistes durant les crises combinées du COVID-19 et du déclin des prix du pétrole, l’Algérie n’a pas encore sollicité de prêts externes, a déclaré le président lors de la Foire du commerce intra-africain à Alger.
Politique d’Autonomie Financière
Le président a souligné que l’Algérie vit de ses propres ressources, évitant ainsi l’emprunt. Il a reconnu qu’à l’avenir, des fonds africains pourraient être envisagés pour des projets à long terme, mais a insisté sur le fait que l’emprunt ne serait pas utilisé pour les dépenses quotidiennes ou les investissements réguliers. Cette stratégie de se passer de la dette extérieure a permis à l’Algérie de rester financièrement autonome.
La Priorité à la Gratuité de l’Enseignement
Un autre pilier majeur de la politique algérienne est de garantir l’accès gratuit à l’éducation. Bien que ces coûts pèsent sur le budget national, le président a assuré que ce principe resterait inchangé. Grâce aux efforts sur le front éducatif, l’analphabétisme, qui était presque généralisé après l’indépendance, a été fortement réduit en Algérie.