Le 29 septembre, Donald Trump a dévoilé son projet de paix pour le Moyen-Orient, espérant mettre fin au conflit sanglant à Gaza. Cependant, beaucoup d’experts restent prudents, doutant de sa pérennité en raison d’un manque de garanties. Le plan, introduit par deux figures controversées, suscite des interrogations quant à sa fiabilité.
Points clés du plan de Donald Trump
Lors de sa présentation à la Maison Blanche, le plan a été immédiatement accepté par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Il comprend un cessez-le-feu à Gaza et prévoit la libération des otages israéliens par le Hamas dans les 72 heures suivant l’acceptation de l’accord par Israël. De plus, environ 2 000 prisonniers palestiniens pourraient être libérés, tout en permettant une entrée progressive de l’aide humanitaire. Un retrait progressif de l’armée israélienne est envisagé, mais synchronisé avec le désarmement du Hamas. Par ailleurs, une force internationale de stabilisation pourrait être déployée à Gaza sous la gouvernance provisoire d’un comité palestinien technocratique.
Réactions internationales et crédibilité en question
Étonnamment, le plan a reçu un soutien relativement large de la part de la Russie, la Chine, et certains pays occidentaux critiques envers Israël. Dans le monde arabe et musulman, huit nations ont salué les efforts de Trump, notamment l’Arabie saoudite et l’Égypte. Cependant, l’acceptation de ce plan par le Hamas reste incertaine. Leurs inquiétudes proviennent du manque de précisions sur les échéances, notamment pour le retrait israélien. La possibilité de reprise des hostilités reste une crainte majeure, exacerbée par le précédent de janvier où un cessez-le-feu s’est effondré faute de garanties solides. La crédibilité de Trump, déjà mise à mal par des promesses non tenues, est également en question. Cela laisse planer un doute sur sa capacité à faire pression sur Israël pour respecter l’accord proposé.