Depuis mars 2024, Vladimir Petkovic est aux commandes de l’équipe nationale algérienne de football. Cet entraîneur italo-suisse reçoit un salaire mensuel fixé à 135 000 euros, faisant de lui le coach le mieux rémunéré d’Afrique. Ce salaire élevé souligne la détermination des autorités sportives algériennes à revitaliser l’équipe nationale, les Fennecs, et à les préparer pour les défis internationaux.
Primes de performance et objectifs
Le contrat de Petkovic inclut de généreuses primes de performance. Une enveloppe de 100 000 euros est prévue pour une qualification à la Coupe d’Afrique des Nations 2025, qui aura lieu au Maroc. Un autre bonus substantiel de 400 000 euros est en jeu si l’Algérie se qualifie pour la Coupe du Monde 2026. Ces incitations expriment clairement l’ambition de la Fédération algérienne de lier récompenses financières et succès sportifs.
Comparaison avec la précédente administration
Avant l’arrivée de Petkovic, Djamel Belmadi occupait le poste avec une rémunération estimée à 208 000 euros par mois. Bien que Petkovic gagne moins en comparaison directe, il demeure le sélectionneur le mieux payé actuellement en Afrique. La Fédération a choisi un salaire compétitif accompagné de primes attractives pour garantir l’engagement de l’entraîneur. Les objectifs principaux fixés incluent au moins une place en demi-finale lors de la CAN 2025 et un retour à la Coupe du Monde après l’échec de 2022.
Le choix de l’expérience pour atteindre les sommets
Petkovic est connu pour ses performances à la tête de l’équipe suisse, qu’il a menée jusqu’en quarts de finale de l’Euro 2020. Son expérience et sa capacité à gérer des joueurs évoluant dans les meilleurs championnats européens justifient son niveau de rémunération. L’Algérie choisit de miser gros sur un entraîneur de prestige dans l’espoir de retrouver sa place parmi les grandes nations du football mondial et africain.